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Unilet met en marche son plan de progrès pour les légumes transformés

Le président d'Unilet, Cyrille Auguste et la directrice générale, Cécile Le Doaré, ont présenté les engagements de l'interprofession et de ses partenaires dans la démarche « Les légumiers de demain ».

L’interprofession des légumes de conserve et surgelés lance les 140 actions de sa démarche collective « Les légumiers de demain », pour une filière responsable et durable.

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Le 5 juin 2025 à Paris, l’Unilet, l’Union nationale interprofessionnelle des légumes transformés a présenté sa démarche collective « Les légumiers de demain ». « Nous sommes fiers de vous présenter ce socle commun, qui rassemble dix engagements portés par l’ensemble de la filière », s’est félicitée Cécile Le Doaré, directrice générale de l’interprofession.

Lancée en 2022, la démarche s’est construite durant les deux années suivantes. Aujourd’hui, elle regroupe près de 140 actions à réaliser à l'horizon de 2027, réparties sur trois axes prioritaires :

Alternatives aux phytos

Une des actions consiste à « soutenir une utilisation durable et mesurée des phytos ». « Notre objectif est que toutes les parcelles soient dotées d’au moins une solution alternative aux produits phytosanitaires de synthèse », explique Cécile Le Doaré. Et de citer parmi les actions déjà engagées : le désherbage mécanique pour trois quarts des carottes, le biocontrôle pour la moitié des parcelles de haricots, et des réductions de doses jusqu’à 75 % en oignons grâce à la pulvérisation ultralocalisée.

« Les légumiers sont aussi concernés par les problématiques de pucerons vecteurs de viroses, ajoute Cécile Le Doaré. Nous travaillons sur les solutions alternatives aux néonicotinoïdes et nous sommes pleinement mobilisés pour anticiper les retraits d’autres molécules, dans le cadre du Parsada (1) ».

Et Cyrille Auguste, président d’Unilet, d’ajouter : « Les trois quarts de nos salariés ont leurs missions axées sur l’expérimentation, ce qui prouve notre engagement pour la recherche agronomique. »

Économiser l’eau

Unilet a aussi comme objectif que 60 % des parcelles soient dotées de dispositifs permettant une utilisation raisonnée de l’eau. « En 2024, 57 % de nos surfaces étaient irriguées, dont seulement un tiers avec un outil d’aide à la décision », relève Cécile Le Doaré, qui nuance tout de même cette statistique puisque 2024 a été une année pluvieuse.

L’enjeu de la quantité se trouve aussi chez les industriels, grands consommateurs d’eau mais en capacité de la réutiliser. « Dans une de nos usines, 20 % de l’eau rejetée est réutilisée en eau propre pour le lavage des légumes, le reste sert à l’irrigation des cultures, témoigne Didier Le Guellec, de l’entreprise Daucy. L’eau retourne ainsi dans la production agricole. »

(1) Plan d’action stratégique pour l’anticipation du potentiel retrait européen des substances actives et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures.

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